Sunday 6 January 2013

Max Alain Gradel


Le sociétaire de l‘AS Saint Etienne, Max Alain Gradel a été retenu parmi les ‘’23’’ de l’entraineur Sabri Lamouchi pour aller en Afrique du Sud. Entre deux séances d’entraînement, nous avons rencontré le joueur pour parler de sa sélection, des Eléphants et de son ambition à cette Can 2013..






• Tu fais partie des ‘’23’’ du coach Lamouchi pour aller en Afrique du Sud. ça doit être une grosse satisfaction pour un jeune joueur comme toi ?

- C’est sûr. c’est une fierté et une joie pour moi. Je suis content de faire partie une fois de plus des 23 joueurs sélectionnés par l’entraîneur Sabri Lamouchi. Mais le plus dur commence maintenant. C’est bien beau de faire partie des 23 joueurs, mais il faut commencer à travailler dur à présent. Il faut aussi faire des sacrifices et tout donner pour aller faire une bonne CAN en Afrique du Sud. Le plus important, ce n’est pas seulement d’être sur la liste. Il faut en plus apporter son savoir-faire et donner tout ce qu’on a dans les tripes pour essayer d’être dans de bonnes conditions sur le plan moral et physique pour faire une bonne CAN.

• As-tu pensé à un moment donné que tu pouvais ne pas être sur cette liste ?

- Bien sûr ! Pour le respect que j’ai pour tous les joueurs ivoiriens, j’ai le droit de douter. La Côte d’Ivoire regorge de joueurs talentueux et expérimentés. Et tous méritent d’être parmi les “23”. Malheureusement, il n’y a que 23 joueurs qu’on doit appeler.

• Quel est ton objectif personnel en allant à cette CAN ?

- Bon, mon objectif personnel, c’est de marquer beaucoup de buts et être plus décisif que lors de la dernière CAN au Gabon et en Guinée-Equatoriale.

• Ton avis sur notre groupe avec la Tunisie, le Togo et l’Algérie?

- C’est un groupe corsé. Toutes les équipes se valent. Mais je fais confiance à mes coéquipiers. Je pense que si nous sommes solidaires, si on travaille tous ensemble et qu’on donne tout ce qu’on a, je crois qu’on ira très loin.

• Si tu devais faire un pronostic sur l’issue de cette Can ?

- (Il rit) Je ne suis pas trop pronostic. Parce que les réalités du football, ça se vit sur le terrain. Mais je pense que nous allons faire une très bonne CAN.

• Et surtout faire mieux qu’en Guinée-Equatoriale ?

- Oui, c’est notre objectif. On veut remporter cette Can.

• Tu deviens de plus en plus un pion essentiel au sein des Eléphants. En es-tu conscient ?

- (Il rit) Ce qui est sûr, je suis un joueur international. Je suis content d’être là et à chaque fois qu’on me fait appel en équipe nationale, je réponds présent et je suis heureux. Le plus important pour moi, que je joue une minute, 90 minutes, 30 minutes ou 10 minutes, c’est d’être efficace et apporter toujours mon savoir-faire à la sélection.

• D’ici là, tu a décidé d’offrir une journée récréative et des cadeaux aux meilleurs écoliers de ton quartier (Yopougon) à Doraville. Quelle est la signification de ce geste ?

- C’est tout simplement l’envie de partager. Cela représente pour moi beaucoup de bonheur et de fierté. Parce qu’avoir la possibi-lité d’offrir un peu de joie à des enfants, c’est un plaisir immense. Le fait de voir des enfants avec le sourire est quelque chose de magnifique. Ça m’encourage et c’est un bonheur partagé avec les gamins.

• Donc, ce n’est pas pour sacrifier à un phénomène de mode ?

- Non, pas du tout ! Mon objectif, c’est de faire plaisir aux enfants. Car il n’y a pas que les mamans et les papas. J’essaie d’avoir des idées pour faire plaisir au maximum de personnes. Je ne choisis pas uniquement une cible. Aujourd’hui, ce sont les enfants. Demain, si j’ai une autre idée, je vais essayer de voir dans quelle mesure aider d’autres. Mais le plus important, c’est de faire du bien autour de soi.

• On parle de plus en plus d’une Fondation Max Gradel…

- Je n’ai pas encore de Fondation. Ce n’est pas forcément ce que je veux faire pour l’instant. Mais si avec le temps, je dois la créer, je le ferai. Pour le moment, tout se passe bien sans la Fondation. Je continue de partager du bonheur autour de moi.

• En dehors des enfants, tu es proche aussi des artistes…

- Oui, j’aime beaucoup les artistes de chez nous. Parce que j’adore la musique ivoirienne. Je l’écoute énormément. J’aime beaucoup ce que font les artistes ivoiriens.

• Tu es couper-décaler ou zouglou ?

- J’aime la musique ivoirienne globalement. Que ce soit le couper-décaler, le zouglou, ou autre, j’écoute tout.

• Il y a des artistes comme Claire Bahi et autres qui chantent même ton nom…

- Oui ! Ils sont nombreux à le faire. J’ai de bonnes relations avec tous les artistes ivoiriens en général. Il y a même des artistes que je ne connais pas qui m’approchent sans problème.

• Tu as aidé certains parmi eux, semble-t-il.

- J’ai aidé pas mal d’entre eux. Pas en tant que producteur, mais tout simplement par plaisir et par amitié.

• Qu’est ce que tu écoutes en ce moment comme ‘’son’’ ?

- Il y a quelques jours, je jouais des anciens morceaux du groupe Espoir 2000. Là, j’écoute les chansons de dj Arafat.

• Tu iras avec ces musiques à la Can ?

- Tout à fait ! Ce sont les artistes dont les titres m’inspirent beaucoup avant de monter sur le terrain. Ces musiques vont me sui-vre à la CAN. (Il rit).


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